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Une école à refonder en 2014

La refondation de l’école, ou tout au moins celle des rythmes scolaires, a commencé en 2013 pour les communes qui étaient prêtes. A Saint-Pierre du Vauvray, comme dans la plupart des communes de France, elle s’appliquera en 2014.
En septembre 2014, il faudra que tout soit prêt.
ecole-elementaire

L’école, c’est de la vie au village.
L’école, c’est un grand moment de vie et de gaieté tous les jours, un lieu de rencontre pour les petits et les grands, et un lien très fort qui unit les enfants et leurs parents de tous les quartiers, qui unit aussi les générations, avec l’aide aux devoirs, les spectacles, kermesses, carnavals,… C’est un brassage quotidien de personnes qui utilisent les services et les commerces du village et dynamisent le centre-bourg.
Notre école, ce n’est pas une charge, c’est une responsabilité : c’est une grande richesse pour tous les habitants : elle garantit l’attractivité de la commune, la qualité de service et l’accueil des familles à Saint-Pierre ; l’accueil des enfants, matin et soir, facilite la vie professionnelle et personnelle, permet de conserver une vie sociale et associative au coeur du village, évite des transports fastidieux…
Une école pour former les citoyens de demain :
C’est le rôle premier de l’école : transmettre les savoirs, enseigner les connaissances et les compétences indispensables pour réussir sa scolarité, sa vie d’enfant et de futur citoyen. L’école ne transmet pas que des connaissances et des compétences, elle transmet des valeurs qui permettent à l’enfant de se forger une morale et un esprit critique, d’adopter des comportements qui lui permettent de s’adapter aux autres, de développer le goût d’apprendre et de trouver la confiance en soi et dans les autres.
Pour réussir cette mission, la cohésion de tous les acteurs est indispensable :
Les enseignants apportent leurs savoirs et leur expérience de l’enseignement. Ce sont eux qui sont le moteur de l’école : il délivrent les enseignements du programme national aux enfants, ils développent aussi leur autonomie, apprennent le travail collaboratif, le respect et les valeurs républicaines.
Ils proposent et organisent les projets d’école, ils organisent les événements, les sorties, les voyages. Ils sont au contact tous les jours des parents pour l’évaluation, l’évolution et la réussite scolaire de chaque enfant. Ils sont aux côtés des parents pour les manifestations qu’ils organisent. Ils contribuent à faire évoluer l’école.
Les parents sont les premiers concernés par l’éducation de leurs enfants. Ils sont membres de la communauté éducative et ce sont d’abord les valeurs transmises par les parents qui guideront l’enfant tout au long de sa vie.
Ils sont les partenaires privilégiés des enseignants. Et ils doivent pouvoir participer aux décisions et aux orientations qui concernent leurs enfants. Que ce soit au travers des réunions et conseils d’écoles avec les délégués élus, ou que ce soit par une vraie information, diffusée à tous les parents, et des consultations indispensables pour prendre les bonnes décisions.
Les agents et employés des services municipaux sont aussi les partenaires des parents, des enfants et des enseignants. Ce sont eux qui font l’accueil le matin et le soir, et qui rencontrent les parents qui partent tôt et rentrent tard. Ils font partie de la communauté éducative, et la cohésion avec les équipes enseignantes est indispensable pour permettre d’établir un pont entre l’école, les parents et les enfants.
Bénévoles, associations locales et les parents réunis au travers de leur association complètent la liste des acteurs avec lesquels l’équipe municipale peut construire un projet partagé par tous dans l’objectif d’offrir les meilleures chances et le meilleur accueil à tous les enfants.
Avec la réforme des rythmes scolaires, les associations pourront jouer un rôle de plus en plus important au sein de l’école.
L’école est de loin la première et peut-être dernière prérogative de la commune. La communauté d’agglomération, pas plus qu’aucune autre collectivité territoriale, n’a de compétence en ce domaine.
Le conseil municipal fait partie de la communauté éducative, comme les parents, les enseignants et les agents territoriaux ou employés municipaux.
Cependant, le conseil municipal a un statut particulier au sein de la communauté éducative, puisqu’il défend les intérêts des familles, en même temps que ceux de toute la population. Son partenaire institutionnel est l’éducation nationale, la CASE intervenant uniquement pour les transports, car c’est sa compétence.
Le conseil municipal a aussi une responsabilité particulière, car c’est lui qui organise et gère le temps périscolaire (cantine et garderie pour l’instant).
Comme membre de la communauté éducative, le conseil municipal a pour devoir d’assister aux conseils d’écoles qui se réunissent une fois par trimestre. Le conseil d’école vote le règlement intérieur, établit le projet d’organisation de la semaine scolaire, vote le projet d’école. Le conseil d’école a un volet pédagogique, et un autre concerne les moyens affectés. C’est la mairie qui alloue les moyens à l’école, pour l’accueil, les activités périscolaires, l’hygiène, la protection et la sécurité des enfants, et les fournitures scolaires.
Nous nous engageons à apaiser les relations entre la mairie et les enseignants, et aux côtés des familles et des enseignants, de co-piloter les projets d’école.
Nous nous engageons à tout mettre en oeuvre pour assurer la cohésion de tous les acteurs afin de réussir la mission de l’école pour tous les enfants.
Nous nous engageons à participer à chaque conseil d’école, et à fournir un compte-rendu de nos décisions et un calendrier de nos actions à entreprendre après chaque conseil d’école.
Nous nous engageons auprès de la communauté éducative à tous les tenir informés de toutes les actions que nous entreprendrons pour l’école, dans la plus grande transparence.
Nous nous engageons à consulter les parents comme les enseignants et les acteurs concernés pour toutes les décisions et évolutions importantes pour nos écoles.
Nous serons à l’écoute de tous et nous nous engageons à fournir des réponses à chacun.
Les règlements à géométrie variable, selon les heures et les responsabilités, sont incompréhensibles pour les enfants. Le respect du aux adultes et le respect de leur autorité passent aussi par des attitudes et l’acceptation de règles qui devront être établies par la communauté éducative, et compréhensibles par tous.
Parce qu’ils sont acteurs de la communauté éducative, les agents et employés municipaux pourront participer, s’ils le souhaitent, aux conseils d’école, afin de partager leurs expériences et de proposer leurs solutions pour améliorer le service.
Nous nous engageons à proposer des formations professionnelles aux agents de la commune qui leur permettront de mieux répondre aux exigences de leurs missions et d’évoluer dans leur carrière professionnelle.
Nous nous engageons à améliorer le dialogue, l’accueil et le service à l’école et sur le temps périscolaire.
Depuis des années l’impôt augmente un peu plus que le coût de la vie. Malgré cela, les subventions allouées par enfant aux écoles pour les fournitures scolaires sont bloquées, ce qui rend l’accès aux fournitures de plus en plus difficile chaque année. Nous nous engageons, après rattrapage, à ce que les subventions pour les fournitures scolaires soient indexées sur le coût de la vie.
Une école à réinventer en 2014.
A Saint-Pierre du Vauvray, comme dans toutes les communes de France, l’école va connaître une petite révolution. C’est la loi dite refondation de l’école, ou loi Peillon.
Alors que les élèves français étaient déjà parmi les plus chargés des pays de l’OCDE, face à léechec de la réforme de Xavier Darcos et de la semaine de 4 jours, face à une école française qui baisse dans les classements internationaux, et faisant le constat d’élèves fatigués du fait de rythmes de vie de l’enfant inadaptés, le gouvernement a décidé de réformer les rythmes scolaires, et de les reconstruire. en se basant sur les rythmes de l’enfant. C’est une réorganisation des temps de vie de l’enfant..
L’année scolaire comptera 36 semaines de 9 demi-journées, soit le retour aux 4 jours et demi, avec une répartition des temps de vie de l’enfant au cours de la journée complètement revue.
Quel est le rôle du conseil municipal pour réussir cette réforme ?
La collectivité territoriale est un acteur majeur de l’élaboration du Projet EDucatif Territorial (PEDT), aux côtés des enseignants et de l’éducation nationale, des parents d’élèves et des responsables des associations qui voudront participer au projet.
La réforme des rythmes scolaires reste une compétence pleine et entière de la commune.
La réforme des rythmes s’accompagnera d’un changement de contenu. L”enseignement des instituteurs restera inchangé même si les temps d’enseignements évoluent, et c’est bien la commune qui qui connaitra une mutation de son rôle  elle aura à charge désormais de gérer, en collaboration avec es enseignants, le temps éducatif, soit 3 heures/semaine qui seront organisées en fonction du projet éducatif mis au point avec la communauté éducative. Ce pourra être 3/4 d’heure chaque jour, ou bien 2 après-midi.
Et ce temps éducatif n’est pas un temps de garderie c’est un temps où les enfants se verront proposer des activités pédagogiques, culturelles, artistiques, sportives, citoyennes… Si le temps éducatif est très cadré, le nombre de personnel encadrant et les diplômes nécessaires sont imposés par la loi, nous allons assister à une petite révolution culturelle, puisque les associations sont invitées à participer à ce temps éducatif. Et nous avons la chance d’avoir les ressources locales. Nous avons déjà ddes personnes emplyées par la commune. Nous devrons proposer des formations permettant d’accéder aux diplômes nécessaires. Et nous avons la chance de disposer d’un tissu associatif riche.
Enseignants et parents ont rencontré des associations locales habilitées à encadrer et travailler avec les enfants, et des bénévoles qui veulent s’inscrire dans cette démarche, avec des propositions concrètes. Tout le monde s’est rencontré avec un même volonté de parvenir à trouver des solutions satisfaisantes pour tout le monde, tant sur le plan financier que sur celui des ressources et des moyens mis à disposition (personnel, transport, équipements, locaux,…).
La mairie a un grand rôle à jouer dans la mise en place et la gestion de ce projet éducatif : il faudra en 2014 organiser et mettre en place le PEDT, en collaboration avec les acteurs locaux, établir des partenariats, prévoir et gérer les ressources humaines, et co-piloter ce projet.
Et parce que ce projet ne concerne pas que Saint-Pierre, mais aussi le pôle de communes Andé/Saint-Pierre/Saint-Etienne, il faut se concerter, piloter et améliorer le projet éducatif dès 2014 et dans les années qui vont suivre, avec les communes voisines avec lesquels nous avons beaucoup à partager. Bien entendu, il faudra solliciter toutes les ressources mise à disposition par l’agglomération, les transports, et les services qu’elle pourra mettre en place pour les petites communes de l’agglomération. Bien entendu, il faudra se mettre en conformité avec la CAF pour obtenir les aides auxquelles nous avons le droit.
Le rôle du conseil municipal sera de concerter tous les acteurs, d’établir des partenariats avec eux, de recenser les ressources et de faciliter les rapports entre tous les acteurs, de façon équilibrée. Il lui faudra mener des partenariats avec les communes voisines, car nous avons tous des richesses à apporter, et des moyens à optimiser. Il faudra piloter avec tout le monde ce projet, qui ne pourra s’que s’améliorer dans le temps si on le veut.
Toutes les communes de France s’apprêtent à affronter un surcoût pour les finances, et la loi nous y contraint.
C’est pourquoi nous avons le devoir de réussir cette refondation de l’école et d’organiser ces nouveaux temps de vie et ces nouveaux contenus en collaboration avec des partenaires préparés et volontaires.
Parce que, bien organisé, ce projet éducatif, coûtera moins cher et offrira à tous, les enfants d’abord, les équipes encadrantes et pédagogiques ensuite, plus de satisfaction. Ça nécessite du travail et des compétences, et surtout, ça nécessite beaucoup, beaucoup de collaboration, et du lien, entre les équipes, agents communaux, enseignants, associatifs, parents…
Les temps de vie des enfants ne sont pas des séquences saucissonnées : c’est une journée, parfois longue, avec des des moments de grande attention, des moments de fatigue, d’autres très énergiques. Et pourtant, pour les enfants, tous ces temps distincts ne forment qu’une seule et même journée : la journée d’école. Et une journée d’école respectueuse des rythmes de l’enfant.
Nous nous engageons à entreprendre cette réforme dans l’intérêt des enfants. Et parce que l’intérêt des enfants n’est pas contradictoire avec celui des familles ou des membres de la communauté éducative
Nous nous engageons à ce que le temps éducatif ne se transforme pas en gigantesque garderie par défaut d’organisation, ou par incapacité à établir des partenariats. Nous serons aux côtés de la communauté éducative pour les écouter, les aider, et mettre en place un système cohérent répondant aux aspirations de tous.
Nous nous engageons à consulter les membres de la communauté éducative autour de cette réforme ainsi que les associations habilitées à travailler auprès des enfants, pour réussir à mettre en place cette réforme importante.
Nous nous engageons à élargir ces consultations aux communes environnantes, à l’agglomération, à l’éducation nationale, et tous les partenaires qui nous permettront de financer cette réforme.
Nous nous engageons à établir tous les partenariats qui nous permettront de réussir cette réforme dans l’intérêt de tous : familles, communauté éducative, associations, et aussi habitants et commerçants
Nous nous engageons pour la refondation de l’école en 2014.

Augmenter les efforts financiers et les efforts de la commune pour promouvoir les actions culturelles et sportives.

Éducation et jeunesse… Nous avons parlé pour les plus jeunes et l’école.
Et même, pour les plus jeunes, il y a l’école, 36 semaines par an. Mais que peuvent-ils faire tout au long des seize semaines qui restent ? Que leur propose-t-on au cours de ces quatre mois où l’école n’est pas là pour remplir les journées, et où les parents travaillent ?
Parce que nous aurons à bâtir le projet éducatif avec les communes soeurs de Saint-Pierre – Andé et Saint-Etienne du Vauvray -, il faudra, dans un souci de cohérence avec le projet éducatif, repenser le centre de loisirs intercommunal, et redéfinir les besoins, les ressources, et les solutions apportées pour tous les enfants de notre pôle de communes.
Pouvons-nous, à l’échelle de nos 3 communes, organiser des séjours pour les ados au centre de loisirs ?
Pour cela, nous avons avons besoin de vous pour identifier clairement les besoins : combien de familles, d’enfants, d’ados sont intéressés par le centre de loisirs ?
Quels sont vos besoins en termes de temps d’accueil ? Est-ce le mercredi – bien entendu, cela dépendra du projet éducatif retenu -, les grandes vacances, d’autres vacances ? Quels sont vos moyens de transport ?
C’est vous qui pouvez nous aider à bâtir cette offre en remontant vos demandes, vos attentes, vos idées et vos besoins. On le fera, si vous le voulez.

Jeunes et citoyens.

Elles sont plus de 2000. 2000 communes qui ont décidé de faire participer les jeunes, des enfants aux ados, à la vie municipale.
Les conseils municipaux jeunes permettent aux élus de vraiment connaître les aspirations des jeunes. Ils le disent, ils préparent les dossiers, et s’ils n’ont pas pouvoir décisionnel, ils sont force de propositions, aux élus de reconnaître et de promouvoir les actions… et les futurs citoyens.

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